La cire à travers les siècles
Les secrets de fabrication des bougies parfumées : De la cire au parfum
Melt It vous plonge dans l’histoire des cires et de la bougie parfumée à travers les siècles

1 - La graisse animale : origines ET utilisation ancienne
Les premières chandelles, ancêtres de la bougie, étaient réalisées avec de la graisse animale (mouton ou bœuf) appelée suif, facilement disponible et peu onéreuse.
Elles répandaient une odeur nauséabonde, duraient peu, nuisaient à la santé et n’éclairaient que faiblement. Sous l’effet de la chaleur, la graisse coulait en permanence en tâchant les doigts et demandait une vigilance constante pour entretenir la mèche qui charbonnait et dégageait des fumées noires.
Elles ont été utilisées pendant des siècles.
2 - La cire d’abeille, richesse royale et lumière divine
A la fin du Moyen-âge, vers 1500, l’usage de la cire d’abeille fit son apparition.
Sa transformation en bougie par des maitres cirier suivait différentes étapes : naturellement de couleur jaunâtre, le procédé utilisé pour les blanchir passait du filtrage de la matière première récoltée, à l’étendage au soleil pendant des jours voire des semaines. Ensuite, elle était chauffée dans des chaudrons pour être reversée sur des mèches.
Les cierges en cire d’abeille éclairaient mieux que les chandelles, fumaient moins et surtout n’émanaient aucune mauvaise odeur ou de fumée noire. Cependant, la production longue la rendait limitée et coûteuse.
Produit de luxe, le prix d’une bougie sous le règne du Roi Louis XIV équivalait au salaire journalier d’un ouvrier spécialisé de l’époque.
Elle fût réservée au clergé pour un usage liturgique ou aux palais royaux. Ces cierges symbolisaient la pureté et la lumière divine.
3 - L’évolution par les découvertes scientifiques
La bougie stéarique : révolution et meilleure combustion
Le chimiste français Michel-Eugène CHEVREUL poussé par la découverte de la glycérine, inventa la première chandelle dans les années 1820. En effet, grâce à ses découvertes scientifiques sur la saponification, il mit au point la bougie stéarique. La stéarine est extraite des graisses animales et offre une combustion lente et propre.
En 1825, la bougie stéarique remplacera définitivement la chandelle de suif.
Les cires minérales : la paraffine produit industriel
La bougie industrielle telle que développée au milieu du XIXe siècle se distingue de la chandelle par sa matière première et par l’utilisation de mèche de coton tressé.
Au 19ème siècle, on découvre les infinies possibilités du pétrole et son dérivé direct : la paraffine qui devient alors un moyen de produire en masse et de répondre à la demande croissante en offrant une alternative abordable à la cire d’abeille.
Le savez-vous ? Pour produire une cire minérale, de nombreux processus et substances chimiques au pétrole sont nécessaires. Résultat : des toxines extrêmement dangereuses et nocives, qui restent dans le produit final. Lorsqu’elle brûle, l’inhalation des molécules sont irritantes pour les yeux et les voies respiratoire mais aussi les composés organiques volatiles (COV) ou des CMR (agents chimiques ayant des effets Cancérigènes, Mutagènes et Reprotoxiques).
Les cires végétales : Cire de Colza , Coco, Soja – une alternative écologique
Au 20e siècle, face à la prise de conscience croissante de notre l’impact sur la biodiversité, l’industrie a révolutionné la production des bougies avec des matériaux plus durables, sans additifs, et préservant le vivant. Les nouvelles cires écologiques ont émergé comme des solutions répondant à la demande des consommateurs pour des produits plus respectueux de l’environnement et de leur santé.
Huile extraite de diverses plantes, la cire provient entre autres du soja, de la noix de coco, du colza, ou de la palme… Ces cires sont d’origine naturelle et respectent votre santé. Sans organisme génétiquement modifié (OGM)- cultivées dans des champs sans usage de pesticides – elles vous veulent du bien.
Elles ont aussi un point de fusion plus bas que les cires minérales et restituent bien la fragrance une fois la cire fondue par la flamme de la bougie.
Cependant, leur provenance ou importation ne les rend pas toujours aussi écologiques qu’on pourrait penser. La culture intensive et le transport maritime sont des facteurs importants de pollution.
La cire de colza est à ce jour la meilleure option. L’empreinte carbone du colza est en effet moindre car elle est principalement cultivée en Europe et nécessite moins de transport. Malheureusement, elle est plus difficile à travailler pour l’artisan, plus onéreuse et des processus industriels restent incontournables pour l’hydrogéner elle aussi.
Porté par nos engagements vis-à-vis de la planète, soucieux de la santé de nos client(e)s, nous avons fait le choix du meilleur : la cire végétale de colza. Nous mélangeons plusieurs cires végétales de haute qualité pour réaliser certaines de nos bougies parfumées dont celles en pot.
Découvrez l’histoire fascinante et ancestrale de la bougie parfumée avec notre article dédié ici.